La chirurgie bariatrique est la chirurgie de l’obésité.
- qui altère la qualité de vie,
- qui augmente le risque de pathologies associées (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.)
- qui est a un retentissement psychologique (discrimination, grossophobie, perte de confiance en soi, d’estime de soi…)
Pour répondre à ce problème de santé, une des solutions est la chirurgie bariatrique. En 10 ans le nombre de personnes opérées par an a été multiplié par 10, actuellement 50 000 opérations/an.
Aux personnes qui ont un IMC > 40 ou IMC > 35 si l’obésité est associée à au moins une complication sévère pouvant être améliorée après la chirurgie :
- en échec d’une prise en charge associant suivi diététique, activité physique et suivi psychologique
- en absence de contre-indication à l’opération (trouble du comportement alimentaire, trouble psychiatrique, dépendant à l’alcool, etc.
- l’anneau gastrique (cette opération est très peu proposée aujourd’hui
- la sleeve gastrectomie : réduction de l’estomac
- le by-pass : réduction de l’estomac et court-circuit d’une partie de l’intestin.
La solution proposée est dépendante du cas particulier du patient et du chirurgien.
Si l’avantage de l’opération est une perte de poids rapide avec diminution des risques associés et améliorations des pathologies associées, cette opération nécessite :
- une hygiène alimentaire rigoureuse, à vie, y compris vis-à-vis des boissons
- un risque de carences nutritionnelles élevé avec nécessité de prescrire une supplémentation en micronutriments
- une pratique régulière d’activité physique
- souvent un accompagnement psychologique, pour intégrer sa nouvelle image corporelle.
Avec le recul, une phase de reprise de poids est fréquente au-delà de 18 mois suivant l’opération, ce rebond étant en partie liée aux adaptations physiologiques du corps.
Des troubles du comportements alimentaires peuvent apparaître ou ressurgir.
- mise en place d’un suivi nutritionnel
- phase préparatoire à l’opération, pour l’envisager le mieux possible
- phase post opératoire, pour adapter son alimentation et faire face à toute difficulté ; détecter et traiter un trouble de comportement alimentaire
- au-delà, pour prévenir d’une reprise de poids ou y faire face le cas échéant
L’approche comportementale est la plus adaptée.
Prise en charge de l'obésité : recommandations de l'HAS (Haute Autorité de Santé)