Interprétation de l'IMC pour l'enfant et l'adolescent

L’IMC évolue tout au long de la croissance de l’enfant et de l’adolescent. Son interprétation doit être effectuée à l’aide de courbes de références, que l'on trouve dans le carnet de santé. Il est important de calculer l'IMC lors des consultations médicales et de le reporter sur les courbes pour suivre son évolution.

La courbe comporte trois phases :

- la première, de la naissance à l’âge d’un an, est une phase d’augmentation de l’IMC jusqu’à un maximum.

- la deuxième, de 1 an jusqu’à 6 ans, est une diminution de l’IMC jusqu’à un minimum

- la troisième, est de nouveau une phase d’augmentation de l’IMC jusqu’à l’âge adulte. cette phase marque le « rebond d’adiposité ».

Sur les courbes d’IMC, on trouve des « couloirs » ; lorsque la croissance d’un enfant est harmonieuse, la courbe d’IMC évolue dans l’un de ces couloirs. Pour évaluer la croissance d’un enfant ou d’un adolescent, on trace sa courbe d’IMC.


Les situations d’alerte :

- le rebond d’adiposité précoce : quand l’IMC augmente avant l’âge de 6 ans : c’est le signe d’une augmentation de poids plus importante qu’attendue avec risque d’obésité très augmenté

- le changement de couloir : si la courbe est ascendante, c’est le signe d’une augmentation de poids supérieure à ce qui attendu avec risque d’obésité augmenté ; si la courbe est descendante, c’est le signe d’un risque de dénutrition (anorexie mentale)

Pour un enfant ou un adolescent il est donc important de suivre sa courbe d’IMC qui permet de détecter une dérive dès qu’elle apparaît et éviter les retentissements physiologique et psychologiques du surpoids et de l’obésité ou un début d’anorexie mentale.

Lors de la prise en charge du surpoids, de l’obésité ou d’un trouble du comportement alimentaire, l’analyse de la courbe d’IMC est un élément important qui permet de détecter le début de la période de modification du comportement alimentaire et recueillir des informations importantes pour comprendre et mieux agir dans le présent pour revenir à un comportement alimentaire plus apaisé.

Ces éléments pourront être travaillés au cours du suivi nutritionnel avec, si nécessaire, une orientation complémentaire en psychothérapie.


Besoin d’un avis ? prenez rendez vous.